Innovations en Anesthésiologie : que retenir de 2017 ?
Charles Lebrun-Lambeau, Alexandre Stouffs, Victoria Van Regemorter, Philippe Dubois, Thierry Pirotte, Michel Van Dyck, Christine Watremez, Mona Momeni, Cristel Sanchez TorresFévrier 2018
Les progrès en anesthésie n’ont pas été brutaux mais progressifs. S‘il n’y a pas de réelle innovation, on peut cependant parler d’une évolution de la pratique qui, grâce à une meilleure compréhension de l’anatomie, de la physiologie et de la pharmacologie, associée à de grands progrès dans le domaine de la surveillance (monitoring) peropératoire, améliore la sécurité pendant toute la période périopératoire.
L’objet de cette étude concerne la spécificité de l’attachement chez les jumeaux et son impact sur leur développement. Pour ce faire, la parole a été donnée à des jumeaux adultes afin de les amener à revisiter le vécu de leur relation. L’analyse de ces témoignages met en lumière la différence de processus et de rythme dans l’autonomisation du jumeau par rapport à l’enfant singulier. Sur base de ces constatations, de nouvelles recommandations pratiques quant à l’éducation des jumeaux peuvent être dégagées. Ainsi on peut remettre en question la volonté jusqu’ici largement acceptée de « dégémelliser » les jumeaux à tout prix.
Cette année encore l'édition de décembre du Louvain Médical met à l’honneur les Professeurs du Secteur des Sciences de la Santé de l'Université catholique de Louvain, des Cliniques Universiaires Saint-Luc et du CHU UCL Namur ayant récemment accédé à l’éméritat et pour lesquels une Cérémonie d’hommage était organisée.
Hier, aujourd’hui, demain : une dermatologie de pointe en...
Stéphanie Olivier, Diane Declaye, Jean-Marie Lachapelle, Marie Baeck, Dominique Tennstedt (1)Décembre 2017
La réunion PEAU’se Dermatologique du 21 mars 2016 a été consacrée aux connaissances dermatologiques du passé, du présent et du futur, ou comment la dermatologie du passé a façonné la dermatologie d’aujourd’hui et de demain. Le Professeur émérite Jean-Marie Lachapelle a fait part de son expérience concernant des pathologies sujettes à controverse comme la dermatite granulomateuse interstitielle, l’eczéma nummulaire, ainsi que la dermatite à Paederus. L’équipe de dermatologie des cliniques universitaires Saint-Luc a exposé une série de « trucs et astuces » à ne pas oublier dans la pratique quotidienne en dermatologie
Les Témoins de Jéhovah refusent la transfusion de produits sanguins labiles. Lorsqu’une procédure chirurgicale à risque de saignement est nécessaire, il faut mettre en place précocement des stratégies d’épargne sanguine. Il s’agit d’un travail d’équipe regroupant le médecin anesthésiste-réanimateur, le médecin intensiviste, le chirurgien et le médecin généraliste. Ces stratégies médicamenteuses et non-médicamenteuses doivent être mises en place en période préopératoire et poursuivies tout au long de la prise en charge médico-chirurgicale. Cette prise en charge doit respecter un cadre légal bien défini. Cet article propose des orientations de prise en charge afin d’aider les équipes médicales.
Diane Declaye (1), Dominique Maiter (2), Marie Cuvelier (1), Alexia Vanden Daelen (1), Laurence de Montjoye (1), Marie Baeck (1)Novembre 2017
Nous rapportons le contenu de la réunion PEAU’se dermatologique du 10 février 2017, organisée par le Service de Dermatologie des Cliniques universitaires Saint-Luc et consacrée aux problèmes d’hirsutisme et aux indications des lasers épilatoires. Les orateurs étaient le Professeur Dominique Maiter, Chef du Service d’Endocrinologie aux Cliniques universitaires Saint-Luc et le Docteur Diane Declaye, MACCS en Dermatologie.
Thyrotoxicose secondaire à la prise d’amiodarone : intérêts de...
Florence Dive (1), Dominique Maiter (2), Michel Mourad (3), Jean-Benoit le Polain de Waroux (1), Sébastien Marchandise (1), Cynthia Barbraud (1), Hélène Dano (4), Christophe Scavée (1)Novembre 2017
L’amiodarone est un antiarythmique de classe III selon la classification de Vaughan-Williams, fréquemment prescrit pour contrôler certains troubles du rythme supra-ventriculaires et ventriculaires, en particulier chez des patients présentant une dysfonction ventriculaire. L’hyperthyroïdie sous amiodarone expose à des complications cardiologiques graves, comme illustré à travers les deux cas cliniques décrits. Son diagnostic n’est pas toujours évident et le traitement médical de l’hyperthyroïdie sous amiodarone est complexe.
La prise en charge chirurgicale de l’hyperthyroïdie induite par l’amiodarone représente une option thérapeutique intéressante, pour corriger une thyrotoxicose chez des patients pour lesquels l’interruption de l’amiodarone est considérée comme hasardeuse en raison d’arythmies réfractaires menaçantes.
Un nombre croissant de patients bénéficie d’une bithérapie antiplaquettaire (dual antiplatelet therapy) associant une petite dose d’acide acétylsalicylique et un inhibiteur du récepteur plaquettaire à l’ADP (Clopidogrel, Prasugrel, Ticagrelor), généralement indiquée par la présence d’un stent coronarien et/ou des antécédents de syndrome coronarien aigu. La gestion de cette association d’agents antiplaquettaires à l’occasion de gestes invasifs (opérations, biopsies, ponctions, soins dentaires...) réalisés de façon élective ou en urgence est souvent problématique. Elle doit mettre en balance les risques thrombotiques liés à leur arrêt et les risques hémorragiques liés à leur poursuite. Ce bref article résume les stratégies pratiques de gestion des associations d’antiplaquettaires lors de gestes invasifs.