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La dermatite atopique (DA) est une dermatose inflammatoire chronique et prurigineuse qui peut avoir un impact considérable sur la qualité de vie des patients et de leurs familles. Outre les signes et symptômes cutanés, de plus en plus d'éléments suggèrent que la DA est de nature systémique. Il est essentiel de chercher des explications à la fréquence plus élevée des troubles cardiovasculaires, métaboliques, neuro-psychiatriques ou encore auto-immuns, qui sont observés chez les patients atteints de DA. Certaines maladies peuvent coexister avec la DA en raison de la coïncidence d’exposition à des facteurs environnementaux similaires. Mais on suggère aussi que la DA exerce un effet synergique avec l'inflammation présente dans d'autres organes et systèmes, comme c'est le cas dans d'autres maladies inflammatoires à médiation immunitaire. Par ailleurs, ces comorbidités pourraient aussi être directement liées à la physiopathologie de la DA, par le biais de mécanismes génétiques et immunologiques communs. Ces comorbidités sont fréquemment méconnues ou sous-évaluées. Il est donc fondamental d’informer les cliniciens sur l’existence de celles-ci. Le traitement et la prise en charge de la DA auront donc un impact non seulement sur les lésions cutanées, mais aussi sur la prévention du développement des diverses comorbidités. Chez certains patients, il convient d'encourager une approche multidisciplinaire, dans laquelle la charge globale de la DA et ses comorbidités (atopiques et non atopiques) sont évaluées et prises en charge.
Consciente en tant que médecin du caractère pratiquement « épidémique » que revêt actuellement l’obésité, il n’est pas surprenant que j’ai été attirée, puis interpellée, par des œuvres reprenant des êtres vivants, humains ou non, un peu énigmatiques, plutôt ronds.
En 2023, si l’obésité est reconnue comme une maladie chronique associée à de nombreuses complications de santé physique, de mal-être psychosocial et de mortalité accrue, il est pertinent de constater également que, contrairement à d’autres pathologies, sa représentation sociale ajoute une complexité accrue pour les personnes qui en souffrent1.
L’obésité, du fait de ses nombreuses complications graves et de son caractère de facteur de risque majeur représente aujourd’hui et de plus en plus un problème de santé publique particulièrement préoccupant en termes d’effets délétères sur le plan médical, mais également sur le plan budgétaire.
Il existe une prévalence croisée de 3 conditions cardio-métaboliques (CM) dans le diabète de type 2 (DT2), à savoir l’insuffisance rénale chronique (IRC), les maladies cardiovasculaires (CV) ischémiques, et les insuffisances cardiaques (IC) à fraction d’éjection réduite, préservée ou mixte.
Michel P. Hermans MD PhD DipNatSci DipEarthSci DipGeogEnv PGCert (SocSc)
Endocrinologie & Nutrition, Cliniques universitaires St-Luc
Quelle est la situation de la loi relative aux droits du patient après 20 ans d’existence ? Quels changements se dessinent à l’horizon dans le monde des soins de santé sous financés ? Comment soutenir des soignants en souffrance face aux patients de plus en plus exigeants dans une société complexe et malmenée pendant les années de pandémie ? La commission de contrôle et de sanction pour le personnel soignant a-t-elle un sens dans le contexte actuel des soins ?
Comment préserver l’humain dans les hôpitaux, alors que les moyens manquent ? Comment valoriser et encourager la communication entre patients et soignants ? Il s’agit autant de questions auxquelles dans le cadre d’une revue narrative l’auteur tente d’apporter des réponses et des pistes de réflexions nourries par une longue expérience de terrain au titre de médiatrice.
Le syndrome de Polypose Juvénile/Télangiectasie Hémorragique Héréditaire est une affection génétique rare associant à la fois le développement de polypes hamartomateux au niveau du tractus gastro-intestinal et la maladie de Rendu-Osler-Weber. Ces deux pathologies exposent les personnes porteuses à des risques accrus de cancer du tube digestif et de malformations vasculaires.
Nous rapportons ici le cas d’un patient de 73 ans, chez lequel le diagnostic de polypose juvénile a été posé à l’âge de 67 ans, suite à un cancer bifocal du côlon gauche. Au cours de sa vie, ce patient avait présenté de nombreux épisodes d’épistaxis, pour lesquels aucune cause n’avait été mise en évidence. Sa fille aînée souffrant également d’épistaxis à répétition, une origine génétique avait alors été proposée.
Afin d’organiser correctement le suivi de leurs patients, il est important que les praticiens susceptibles de voir en consultation une personne atteinte de Polypose Juvénile ou de Télangiectasie Hémorragique Héréditaire prennent en compte la possibilité que celle-ci présente le syndrome de PJ/THH.