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Néphrologie

Néphrologie - Que retenir de 2016 ?
Michel Jadoul, Selda Aydin, Sylvie Goletti, Johann Morelle, Eric Goffin, Michel Mourad, Nathalie Demoulin, Anh Ho, Nathalie Godefroid, Caroline Clerckx, Laurence Annet, Yves Pirson, Olivier Devuyst Février 2017

Le service de Néphrologie vous présente 3 innovations particulièrement marquantes de 2016. La première concerne la prise en charge de la polykystose rénale autosomique dominante, et notamment le tolvaptan, un médicament enregistré et remboursé, qui ralentit la progression de la maladie. Les 2 autres concernent d’une part les progrès dans le diagnostic des glomérulonéphrites extramembraneuses idiopathiques, en réalité souvent auto-immunes, et d’autre part l’espoir apporté par les programmes d’échanges de reins de donneurs vivants aux patients en attente de transplantation rénale.

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Médecine physique et réadaptation motrice

L’apport de nouvelles technologies dans la rééducation motrice...
Stéphanie Dehem, Gaëtan Stoquart, Vincenza Montedoro, Martin Edwards, Sophie Heins, Bruno Dehez, Thierry Lejeune Février 2017

Suite à une lésion cérébrale, les troubles moteurs et cognitifs sont fréquents et leur rééducation constitue un défi de longue haleine pour les patients et les thérapeutes. Ces dernières années, la robotique et les jeux sérieux se sont fortement développés dans ce domaine afin d’augmenter la récupération fonctionnelle des patients. La robotique permet d’intensifier la thérapie, d’assister le mouvement du patient et de lui fournir un feedback. Quant aux jeux sérieux, ils rendent la rééducation ludique et motivante et le niveau de difficulté du jeu s’adapte continuellement aux performances du patient. Ces deux technologies complémentaires sont donc prometteuses dans la rééducation des patients cérébro-lésés.

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Hématologie

Nouveautés dans la prise en charge du Myélome multiple en 2017
Marie-Christiane Vekemans Février 2017

L’introduction des nouvelles drogues –inhibiteurs du protéasome et agents immunomodulateurs- a considérablement modifié la prise en charge des patients atteints de myélome, et amélioré leur survie de manière significative. Cependant, le myélome reste une maladie incurable à l’heure actuelle, la plupart des patients présentant une rechute au cours de leur évolution et développant une résistance aux médicaments. Une meilleure compréhension des mécanismes biologiques à l’origine du myélome est à l’initiative du développement de nouvelles molécules comme les anticorps monoclonaux et les thérapies ciblées. Ceux-ci représentent un réel espoir de contrôler la maladie à long terme, et d’espérer à terme, chez certains d’entre eux, une guérison.

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Anatomie pathologique

Le Next Generation Sequencing (ou NGS) : un nouvel outil de...
Anne-France Dekairelle*, Delphine Hoton**, Julie Lelotte**, Christine Galant**, Pascal Van Eeckhout**, Pamela Baldin**, Yves Guiot**, Louis Libbrecht**, Anne Jouret Mourin** Février 2017

Au cours de ces dernières années, de nombreuses recherches ont abouti à la caractérisation de marqueurs moléculaires tumoraux en parallèle au développement de thérapies ciblées. Plus de 50% de celles-ci disposent d’un biomarqueur conditionnant leur prescription, rendant indispensable la réalisation de tests moléculaires. Les récents progrès technologiques nous permettent aujourd’hui l'analyse simultanée de gènes ou portions de gènes d’intérêt via le séquençage à haut débit (NGS). Depuis janvier 2016, le NGS est appliqué aux Cliniques universitaires Saint-Luc dans le cadre d’analyses en routine clinique qu’elles soient liées au diagnostic, au pronostic ou encore à la prédiction de la réponse thérapeutique.

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Endocrinologie, diabétologie et nutrition

Endocrinologie, diabétologie et nutrition : que retenir de 2016 ?
Martin Buysschaert, Chantal Daumerie, Michel Hermans, Vanessa Preumont, Jean-Paul Thissen, Bernard Vandeleene, Dominique Maiter, Stéphanie Rouhard, Laura Orioli, Raluca Maria Furnica, Audrey Loumaye, Maria-Cristina Burlacu, Orsalia Alexopoulou, Sonia Brichard Février 2017

À l’instar des années précédentes, l’année 2016 a été riche de nouveautés et d’innovations diagnostiques et thérapeutiques dans les domaines des pathologies endocriniennes, du diabète et des maladies métaboliques. Nous avons volontairement choisi de n’illustrer ici que celles qui, aujourd’hui déjà, ont modifié la prise en charge de ces pathologies, que ce soit par le médecin spécialiste ou le médecin généraliste. Tous les lecteurs devraient donc y trouver quelque intérêt. Ainsi dans le domaine du diabète, nous vous parlons de la nouvelle convention INAMI, d’un nouveau système remboursé de mesure en continu du taux de glucose interstitiel par capteur, des progrès technologiques impressionnants des nouvelles pompes à insuline ainsi que des bénéfices importants de l’utilisation des inhibiteurs des transporteurs SGLT-2 (les ‘glucorétiques’) en termes de complications cardiovasculaires et rénales chez le patient diabétique de type 2. Au plan des pathologies métaboliques, les inhibiteurs de la PCSK9 sont maintenant remboursés dans l’hypercholestérolémie familiale hétérozygote et certains analogues du GLP-1 sont disponibles pour un traitement efficace de l’obésité. Dans le domaine des pathologies thyroïdiennes, l’hypothyroxinémie maternelle isolée de la grossesse est aujourd’hui mieux caractérisée et de nouvelles recommandations ont été émises en 2016 concernant le diagnostic et le traitement de l’ophtalmopathie thyroïdienne. Enfin, concernant l’endocrinologie générale, de nouvelles recommandations clarifient et simplifient la prise en charge de l’incidentalome surrénalien dont la fréquence de découverte ne fait que croître, à l’ère d’une imagerie abdominale de plus en plus performante.

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Editorial

Innovations et développements 2016 dans douze disciplines...
Cédric Hermans Février 2017

Innovations, nouveautés et développements de l’année 2016 cristallisent ce numéro de février 2017 du Louvain Médical.

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Remise des prix et bourses

Remise des prix décernés par le Secteur des Sciences de la santé
Janvier 2017

 

 

 

 

 

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Urologie

Tuberculose épididymaire révélée par des ganglions...
Félix Kwizera (1), Stéphanie Hublet (1), Antoine Bufkens (1), Jean-Pierre Chami (2), Stéphane Rysselinck (1) Janvier 2017

La tuberculose uro-génitale est une forme sévère de tuberculose extra-pulmonaire. Les organes les plus fréquemment atteints sont l’épididyme et le testicule. Le diagnostic de la tuberculose uro-génitale est difficile et souvent tardif car les symptômes sont aspécifiques. Nous rapportons le cas clinique d’un patient sans antécédent tuberculeux, présentant des douleurs scrotales droites mimant une orchi-epididymite. Après échec du traitement antibactérien, la mise au point par scanner a révélé des ganglions rétropéritonéaux évolutifs. Le diagnostic a été fait par lymphadenectomie laparoscopique (histologie : adénite granulomateuse nécrosante, culture : M. Tuberculosis). Un traitement antituberculeux a été prescrit par la suite.

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Hépato-gastroentérologie

Insuffisance hépatique aigüe sur traitement antidépresseur par...
Véronique Delugeau, Julian Muguerza, Alain Cohen, Serge Goffinet Janvier 2017

La dépression représente un problème de santé publique majeur, et une proportion croissante de la population consomme des antidépresseurs. En fonction de la gravité des troubles, différentes classes médicamenteuses sont proposées. Parmi celles-ci, les inhibiteurs de la monoamine oxidase constituent une indication en cas de résistance aux autres traitements. Nous rapportons un cas d’hépatite médicamenteuse subfulminante survenant deux mois après le début de la prise de phénelzine.

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Psychiatrie

Étude de cas : syndrome de stress post-traumatique (SSPT) dans...
Marie Liégeois(*), Eric Constant(**) Janvier 2017

Au départ de l’observation de la prise en charge hospitalière d’une patiente victime de violences sexuelles au Sud-Kivu et souffrant de SSPT, les auteurs tentent de démontrer l’importance d’inclure les spécificités culturelles et socio-politiques ainsi que la nature des violences subies dans la compréhension de la situation. Les patients souffrant de SSPT dans ce type de contexte ne répondant qu’imparfaitement aux traitements de références, il est primordial de réfléchir à une prise en charge adaptée aux spécificités de leur situation. Partant des concepts de déshumanisation et de résilience, les auteurs insistent sur la nécessité de respecter le mode d’expression de la souffrance chez un patient souffrant de SSPT et sur l’importance d’une mise en place d’un réseau d’aide à la résilience à court et long terme.

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