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Cas cliniques

Cas cliniques

Un kyste cervical chez l’adulte : prudence !
Daniel Moens (1), Sébastien Van der Vorst (2) Septembre 2023

Toute lésion kystique cervicale apparue après 40 ans doit faire l’objet d’investigations approfondies de la sphère ORL et en particulier de l’amygdale palatine et de la base de langue homolatérales.

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Cas cliniques

L’acidose pyroglutamique chez une patiente âgée
Maxime Cuylits (1), Christophe Dumont (2), Blaise Anthonissen (3), Denis Glorieux (4), Ioana Almas (5) Septembre 2023

L’acidose pyroglutamique, initialement décrite dans la population pédiatrique chez des patients présentant des déficits enzymatiques innés, est une cause méconnue d’acidose métabolique à trou anionique augmenté (AMTAA) chez l’adulte (1). Cette forme acquise touche principalement les femmes présentant une pathologie chronique, souffrant de dénutrition et avec des antécédents d’utilisation chronique de paracétamol (2). Au cours des dernières années, plusieurs cas d’acidose pyroglutamique ont été rapportés suite à l’utilisation concomitante de paracétamol et de flucloxacilline (3,4). Nous rapportons ici le cas d’une patiente chez qui le diagnostic d’acidose pyroglutamique a été posé dans un contexte de traitement concomitant par paracétamol et flucloxacilline. Ce cas clinique reflète l’importance de considérer l’acidose pyroglutamique dans le diagnostic différentiel de l’AMTAA sans étiologie clairement identifiée, particulièrement en Gériatrie où les facteurs de risques sont fréquemment présents.

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Cas cliniques

Myocardite après vaccination au COVID-19
Antoine Lété (1), Stella Marchetta (2), Julien Djekic (3), Thierry Couvreur (3), Philippe Evrard (2), Bruno Raskinet (2), Olivier Gach (2) Avril 2023

La myocardite réactionnelle au vaccin contre la COVID-19 a progressivement été observée durant la campagne de vaccination massive de la population. Elle suit le plus souvent la deuxième dose, survient endéans les 5 jours après l’injection du vaccin et touche davantage les individus jeunes de sexe masculin.

Son incidence est rare et la présentation clinique est le plus souvent légère, le taux de mortalité étant extrêmement faible, l’évolution est généralement favorable, sans séquelle à long terme. Bien que les mécanismes physiopathologiques en cause ne soient pas tout à fait élucidés à ce jour, plusieurs hypothèses ont été avancées. Enfin, le risque faible de myocardite post-vaccinale est à mettre en balance avec les bénéfices de santé publique indéniables du vaccin comparé aux risques de complication sévère inhérents à l’infection par la COVID-19 elle-même.

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Cas cliniques

Angiosarcome post-radique du sein
Charlotte Charlier (1), Stanislas Laurent (2) Avril 2023

L’angiosarcome du sein est une tumeur endothéliale rare primaire ou secondaire. La prise en charge est radicalement différente selon l’étiologie.

À travers deux cas cliniques, les auteurs illustrent la complexité diagnostique et thérapeutique de ce type de cancer. Une revue de la littérature récente éclaire la prise en charge de cette pathologie.

Les deux types d’angiosarcome ont un aspect macroscopique différent. L’analyse anatomopathologique permet de faire le diagnostic avec certitude de cette tumeur, ainsi que les marqueurs immuno-histologiques, tels que c-Myc et FLT4, qui marquent la différence entre un angiosarcome primaire ou secondaire. (1)

Les examens d’imagerie comme l’échographie, la mammographie et l’IRM ne sont pas spécifiques mais permettent de détecter les métastases à distance et de faire le diagnostic différentiel avec une récidive du cancer mammaire. (2)

La particularité du traitement chirurgical de l’angiosarcome post-radique réside dans la largeur du geste. Il est impératif de réséquer toute la zone cutanée irradiée. L’angiosarcome primaire, par contre, doit être réséqué avec une marge de 1cm à 2cm pour les tumeurs ≤ 5cm de diamètre. (3) En effet, le lit irradié est le terreau d’une récidive ultérieure.

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Cas cliniques

Cas d'un pseudo-anévrisme de l'artère pédieuse. Une...
Yaseen Golamhossein, Pierre Milet Janvier 2023

Les entorses de cheville représentent un motif de consultation fréquent en médecine générale ou en médecine d’urgence. Les complications les plus fréquentes sont les lésions ligamentaires, les arrachements osseux et les hémarthroses. Il existe également une complication rare, souvent méconnue, qui est le pseudo anévrisme de l’artère pédieuse. Nous présentons le cas d'un homme de 32 ans traité pour une entorse à la cheville depuis 3 semaines. Il a reçu un traitement conservateur, car aucune fracture n'a été montrée sur la radiographie. Deux semaines après, il se présente avec une masse pulsatile, en avant du ligament talo-fibulaire antérieur, associée à une petite plaie.

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Pneumothorax spontané chez une femme enceinte : difficulté de...
Natacha De Decker (1), Pol Vincent (1), Thierry Castelain (2), Paula Blaj (2), Pascale Grandjean (3), Sophie Gilles (3), Tudor Azoicai (1) Décembre 2022

Le pneumothorax spontané est une cause fréquente d’admission dans les services d’Urgences. Son étiologie, ainsi que le potentiel létal en cas de non-diagnostic, sont bien connus. Cela étant, il existe des étiologies moins habituelles de ce type de pathologie. Le diagnostic peut alors ne pas être aisé, d’autant plus que les symptômes peuvent être équivoques. C’est le cas du pneumothorax spontané de la femme enceinte, sans facteur(s) de risque(s), chez qui les symptômes peuvent mimer ceux observés au cours du dernier trimestre de la grossesse.

Dans ce contexte, nous souhaitons rapporter une observation de pneumothorax spontané chez une femme enceinte de 32 semaines, sans aucun facteur de risque connu. Nous proposons également de revoir la littérature sur ce sujet.

Notre analyse met en évidence que le pneumothorax spontané chez la femme enceinte est une pathologie rare dont le diagnostic peut être méconnu, eu égard à des manifestations cliniques pouvant être confondues avec des phénomènes physiologiques du dernier trimestre de la grossesse.

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Hépatite fulminante compliquée d’un syndrome hémophagocytaire...
Sarah Brilot (1), Esther Calvo Lasso De La Vega (2), Christian Michaux (2), Leïla Belkhir (1), Lucie Pothen (1) Décembre 2022

L’hépatite fulminante est une complication rare et mortelle de l’infection à Herpes simplex virus 1 (HSV1) qui peut aussi bien atteindre l’adulte immunocompétent que déficient. Le diagnostic est souvent tardif du fait de la rapidité d’évolution de l’infection d’où l’importance d’initier un traitement rapide par aciclovir. Nous rapportons le cas d’un patient de 36 ans sans antécédents qui consulte pour une altération de l’état général avec fièvre et myalgies depuis deux jours et dont le bilan biologique initial montre une cytolyse hépatique majeure et une bi-cytopénie (thrombopénie et leucopénie). L’évolution est rapidement défavorable avec le développement d’une insuffisance hépatique aigue et d’un syndrome hémophagocytaire réactionnel. Le bilan étiologique mettra par la suite en évidence une infection à HSV1. Un traitement par aciclovir permettra une guérison de l’infection et une correction des anomalies hépatiques et hématologiques.

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Syndrome des anticorps antiphospholipides, une cause méconnue...
Camille Desender (1), Pascal Fajardo (2), Nicolas Eppe (3), Fleur André-Mathieu (4), Ludivine Hougardy (5) Octobre 2022

Le syndrome des anticorps antiphospholipides est un désordre thrombotique acquis auto-immun décrit depuis 1906 et dont la prévalence est de 40 à 50 pour 100.000 personnes. La physiopathologie, complexe, reste encore mal comprise actuellement. L’ensemble des organes peut être touché. Les symptômes sont très variés et en relation avec des événements thrombotiques ou thrombo-emboliques multiples. Ces évènements découverts chez des patients jeunes, doivent nous faire envisager ce diagnostic, en ce compris les événements obstétricaux. La morbi-mortalité du syndrome des anticorps antiphospholipides en fait une urgence diagnostique et thérapeutique.

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Vascularite à IgA de l'adulte : à propos d'un cas et...
Ramanandafy Herveat 1, Ramily Samison Leophonte 2, Raharinoro Raïssa Haingotiana1, Ratovonjanahary Volatantely 2, Rakotoarisaona Fifaliana Mendrika 2, Sendrasoa Fandresena Arilala 2, Rahantamalala Marie Ida 1, Ramarozatovo Lala Soavina 2, Vololontiana Han Juillet 2022

La vascularite à IgA de l’adulte ou purpura rhumatoïde de Henoch-Schonlein est une entité rare définie par des dépôts tissulaires de complexes immuns contenant des immunoglobulines de type A. Un homme de 24 ans sans antécédents particuliers notamment infectieux, présentait des lésions cutanées purpuriques pétéchiales et ecchymotiques, infiltrées de type vasculaire associées à une polyarthralgie des coudes et genoux, et à une douleur abdominale spasmodique. Le bilan sanguin montrait un discret syndrome inflammatoire avec une C-RP à 37 mg/L, Le bilan rénal a montré une protéinurie significative à 0,73g/24h sans insuffisance rénale; le reste du bilan était sans anomalie notamment l'homostase. L’histologie cutanée montrait une lésion de vascularite lymphocytaire et des infiltrats péri-vasculaires constitués de cellules mononuclées, sans nécrose fibrinoïde. Le diagnostic d’une vascularite à IgA stade subaiguë était retenu selon les critères de l'American College of Rheumatology et de l’EULAR/PRINTO/PRES (European League Against Rheumatism/Paediatric Rheumatology INternational Trials Organisation/Paediatric Rheumatology European Society). Une corticorésistance des lésions cutanées a été constatée au bout de 21 jours de traitement, qui se sont finalement résolues à 1 mois.

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Cas cliniques

Les dissections spontanées des artères coronaires (SCAD) :...
Merveil Ndongala1, Christophe Laruelle2 Juillet 2022

L’infarctus du myocarde est consécutif à une sténose/obstruction des artères coronaires, le plus souvent secondaire à l’évolution d’une maladie arthérosclereuse avec ruptures/érosions des plaques d’athéromes formées. Dans certains cas, l’infarctus du myocarde est secondaire non pas à l’évolution d’une maladie athéroscléreuse mais à la sténose des artères coronaires suite à la dissection de la paroi de celles-ci survenant dans une population sans important facteur de risque cardiovasculaire.

Cet article illustre, à partir de trois cas pris en charge dans notre institution, la présentation et l’état actuel de nos connaissances d’une cause atypique d’infarctus du myocarde, la dissection spontanée des artères coronaires (Spontaneous Coronary Artery Dissection, SCAD).

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