La gériatrie est-elle interdisciplinaire ? Mais d’abord, qu’est-ce que la gériatrie ? Le sociologue cherche une réponse relationnelle à cette question, en se demandant ce qu’est la gériatrie dans ses liens avec les autres disciplines.
L’hyperplasie macronodulaire bilatérale des surrénales est une affection rare pouvant être à l’origine d’un syndrome de Cushing. Nous rapportons le cas d’un patient présentant des incidentalomes surrénaliens bilatéraux responsable d’un hypercorticisme frustre. Une recherche de récepteurs illégitimes suggère la présence de récepteurs pour la vasopressine et la sérotonine. Aucun traitement spécifique n’étant disponible pour bloquer ces récepteurs, un suivi clinique, biologique et iconographique a été proposé vu l’absence de complications liées à l’hypercorticisme.
Sclérose de télangiectasies et thrombose veineuse profonde...
Cécile Courtin, Bernard Bouffioux, Françoise Dobbelaere, Marie-Noëlle Vogeleer, Anaïs Saint-Rémy, Aurélie Coutellier, Jacques MairesseSeptembre 2015
Les thromboses veineuses profondes survenant après une sclérose sont rares. Ces complications surviennent plus fréquemment chez des patients thrombophiles. Nous rapportons deux cas de thrombose veineuse profonde (TVP), survenues dans le décours d'une sclérothérapie, pour lesquels une mutation du gène de la prothrombine (facteur II) a été découverte. Nous expliquons les principes de la sclérose avec le lauromacrogol (polidocanol). Nous résumons les causes de thrombophilie et rappelons les recommandations pour la sclérose chez les patients thrombophiles. Nos deux patientes ont été traitées pour des télangiectasies dans un but esthétique. L'agent sclérosant était le polidocanol à 0,5% (lauromacrogol 400). Celui-ci a été injecté pur et non pas sous forme de mousse. La dose totale injectée lors de la consultation était de 2 ml d'Aethoxysclerol® 0,5% (10 mg de lauromacrogol 400), soit le contenu d'une ampoule. L'anamnèse de ces deux patientes n'avait pas permis de mettre en évidence de facteur de risque particulier. Ces cas ont fait l'objet d'une déclaration d'incident thérapeutique et ils se trouvent dès lors encodés dans la base de données européenne de pharmacovigilance, EudraVigilance, comme l'exige la législation européenne en matière de pharmacovigilance.
Olivier S. Descamps1, Caroline Daumerie2, Sylvie Bourgeois3, Elise Batsele4Septembre 2016
La danse est une activité agréable et simple, que l’on peut pratiquer en solo, en duo ou en groupe. De nombreuses études suggèrent déjà les bénéfices de la danse en matière de santé cardiovasculaire, neurologique et mentale. Elle s’accompagne d’un taux plus élevé d’adhésion, comparativement à des programmes conventionnels d’activité physique. L’implémentation de cette activité, non seulement individuellement pour promouvoir la bonne santé et le bien-être de chacun mais aussi dans le cadre de programmes de prévention, de réadaptation et de traitement de certaines maladies mériterait certainement d’être plus fortement encouragée.
Le Liraglutide, un analogue du Glucagon-Like Peptide (GLP)-1, prescrit jusqu’à présent dans le diabète sucré de type 2 (0.6-1.8 mg/jour - Victoza®) est désormais disponible pour le traitement de l’excès de poids (3 mg/jour - Saxenda®). En effet, outre ses propriétés insulinostimulantes responsables de son effet anti-hyperglycémiant, il exerce une action anorexigène qui favorise la perte pondérale. Le Liraglutide 3 mg est indiqué dans le traitement de l’obésité (IMC > 30 kg/m2) ou de la surcharge pondérale (IMC > 27 kg/m2) avec au moins une comorbidité. Sa place dans le traitement de l’obésité, particulièrement à long terme, devra être précisée.
Le traitement de la maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV) s’est profondément modifié ces dernières années suite au développement et à la validation des nouveaux anticoagulants oraux (NOACs). Nos habitudes thérapeutiques sont en pleine mutation et une série de questions émerge, notamment au sujet de l’utilisation des NOACs dans la pratique quotidienne. Cet article, dans sa première partie, passe en revue les principales études cliniques ayant mené à la validation des NOACs dans la prise en charge de la MTEV. Dans la seconde partie, le Professeur Giancarlo Agnelli*, expert international, nous livre ses expériences et recommandations concernant l’usage des NOACs dans la MTEV.
C. Colmant, D. Maiter, B.Vandeleene, M. Baeck, L. de MontjoyeSeptembre 2015
Nous rapportons le contenu de la réunion PEAU’se dermatologique du 22 octobre 2015, organisée par le service de dermatologie des Cliniques universitaires Saint-Luc et consacrée aux pathologies dermatologiques et endocrinologiques. Le professeur D. Maiter nous donne les clés d’un bon usage des corticoïdes en dermatologie, de l’introduction du traitement à son sevrage. Le professeur B. Vandeleene nous rappelle les bases de la prise en charge du pied diabétique. Enfin, le professeur M. Baeck nous présente différents cas cliniques de pathologies cutanées survenant chez le patient diabétique
L’auteur résume le mode d’action des principaux immunosuppresseurs utilisés en rhumatologie, leur posologie et leurs effets secondaires. L’accent est mis sur la surveillance du traitement par le médecin omnipraticien et la prévention des effets indésirables.
Cet article établit quelques-uns des liens fondamentaux entre la physiologie respiratoire de base et la pratique de la médecine clinique telle qu’elle se présente en consultation, quand un patient évoque des symptômes d’origine pulmonaire, ou quand ce patient cherche auprès de son médecin des explications au bon fonctionnement de ses poumons et de sa respiration.