Cet article décrit les principes de base de l’électrocardiogramme (ECG). Il s’adresse aux personnes curieuses d’en connaître un peu plus sur cet examen cardiologique de base et incontournable qui permet de dépister nombre de maladies cardiaques.
De nouvelles recommandations pour le traitement du diabète de type 2 ont été publiées par l’Association Américaine du Diabète. Le but de cet article est de les analyser, à la lumière des études récentes, y compris dans le champ cardiovasculaire.
La lithiase rénale est une pathologie fréquente qui affecte près de 10% de la population adulte et se traduit par des épisodes récidivants de calculs dans la moitié des cas. Les formes les plus graves peuvent conduire à l’insuffisance rénale terminale. La maladie lithiasique doit son expansion à la conjonction de facteurs métaboliques endogènes et de facteurs environnementaux comme nos habitudes alimentaires. Les causes et les mécanismes de formation des calculs urinaires peuvent être précisés par une analyse du calcul (morphologique et par spectrophotométrie infrarouge) ainsi que par une analyse de la cristallurie. La lithiase calcique est la forme la plus fréquente (>85%). Son traitement médical repose sur des règles hygiéno-diététiques simples qui consistent à augmenter la diurèse, à normaliser les apports calciques alimentaires, à modérer les apports protidiques et sodés et à éviter les aliments riches en oxalate. Grâce à un traitement médical bien conduit, on peut espérer un arrêt de l’évolutivité lithiasique dans la majorité des cas.
La maladie stéatosique non-alcoholique du foie (NAFLD) est liée le plus souvent à la présence d’un syndrome métabolique et regroupe plusieurs stades de sévérité caractérisés par un excès de graisse au sein du foie. Sa prévalence est croissante, comme celle de la forme inflammatoire de la maladie appelée stéatohépatite non-alcoholique (NASH) définie histologiquement par la présence de stéatose mais également d’inflammation lobulaire et de souffrance hépatocytaire. La NASH peut entraîner des complications hépatiques (principalement pour des stades de fibrose avancés) et extra-hépatiques (surtout cardiovasculaires). Un dépistage non-invasif est possible tant de la stéatose que de la fibrose, permettant un traitement et un suivi adéquats.
La maladie cœliaque est une entéropathie chronique grêle provoquée par un régime contenant du gluten chez des patients génétiquement prédisposés (HLA-DQ2/DQ8). Le diagnostic reste basé sur la recherche d’anticorps anti-transglutaminase et anti-gliadine déamidée puis sur l’histologie démontrant l’infiltration lymphocytaire et l’atrophie villositaire duodénale. Le traitement repose sur le régime sans gluten à vie avec éviction du blé, du seigle et de l’orge. Si les indications du régime sans gluten sont indiscutables au cours de la maladie cœliaque ou de l’allergie au gluten, son indication reste plus discutable dans l’hypersensibilité au gluten. Plusieurs études semblent de plus montrer qu’un régime sans fructanes (partie des FODMAPS) serait préférable au régime sans gluten chez ces patients avec hypersensibilité non cœliaque.
Durant la dernière décennie, la stratégie thérapeutique des MICI a été modifiée par la capacité des traitements à cicatriser les lésions. L’objectif est actuellement de traiter au-delà des symptômes, pour atteindre une rémission profonde. En agissant précocement avec des médicaments efficaces, tels les immunosuppresseurs et les biologiques, on empêche davantage la survenue de dommages irréversibles. Cette stratégie de traiter jusqu’à atteindre cet objectif prédéfini, impacte l’histoire de la maladie en diminuant les complications, les hospitalisations et le recours à la chirurgie. Un contrôle strict par des paramètres objectifs est nécessaire pour vérifier l’adéquation du traitement et réaliser les éventuels ajustements afin d’atteindre cette rémission profonde.
La maladie de Verneuil encore appelée hidrosadénite suppurative ou acné inversa est une affection inflammation chronique multifactorielle. Elle est caractérisée par des lésions nodulaires récurrentes, douloureuses qui évoluent généralement vers la suppuration et la fistulisation. À l’heure actuelle, il n’existe pas de guidelines de prise en charge de cette pathologie. Toutefois, une approche multidisciplinaire est indispensable.
Modalités et indications chirurgicales en pathologie de hanche
Olivier Cornu, Maite Van Cauter, Christine Detrembleur, Jean-Emile DubucMai 2018
En dehors des traumatismes sévères osseux ou tendineux dont la réparation doit être entreprise sans tarder sous peine d’un déficit fonctionnel important, la chirurgie ne s’applique à la hanche que face à un patient symptomatique et doit considérer le bénéfice qu’elle apporte en prévenant l’évolution vers l’arthrose et la nécessité d’un remplacement articulaire. Le remplacement articulaire par prothèse donne de bons résultats mais ne doit pas être précipité sous peine de décevoir le patient et l’exposer à une chirurgie de révision ultérieure.
La péritrochantérite de hanche est une affection dégénérative des structures tendineuses s’insérant sur le grand trochanter, associée ou non à une bursite trochantérienne. Appelée parfois « fausse sciatique », les douleurs peuvent irradier jusqu’au genou, avec néanmoins une présentation clinique de type mécanique. L’anamnèse et l’examen clinique sont les clés du diagnostic, avec une palpation douloureuse de la région péritrochantérienne. Les examens paracliniques devraient rester exceptionnels. Le traitement à proposer en premier lieu est la kinésithérapie avec renforcement excentrique de la musculature fessière et application d’ondes de choc radiales sur les tendons impliqués. Les infiltrations de corticoïdes peuvent être proposées en deuxième intention.