Médecine Interne

Gestion de l’épisode fébrile chez l’adulte splénectomisé :...
Halil Yildiz, Lucie Wartique, Jean-Cyr Yombi Septembre 2017

La fièvre chez le patient asplénique ne doit jamais être banalisée. La présentation initiale d’une infection sévère peut être anodine (nausée, vomissement, diarrhée, douleurs musculaires, fièvre et frisson). Si une antibiothérapie n’est pas rapidement administrée, l’évolution peut être fatale en quelques heures. Nous décrivons ici le cas d’une patiente âgée de 77 ans, splénectomisée, qui se présente pour des symptômes peu spécifiques mais avec cependant de la fièvre. Le diagnostic de gastro-entérite a été retenu, l’évolution a été marquée par une infection sévère à Pneumocoque avec défaillance multi-organique. Cet article est l’occasion de faire un rappel sur les modalités de la prise en charge de la fièvre chez le patient asplénique dont les complications sévères peuvent être mortelles.

Mots-clés

Fièvre, splénectomie, antibiothérapie, vaccination, éducation

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Médecine Interne

L’hypercholestérolémie familiale : quelques « tips » pour en...
Olivier S. Descamps Mai 2017

L’hypercholestérolémie familiale (HF) atteint plus de 25.000 Belges et, du fait d'une exposition prolongée depuis la naissance à des taux sévèrement élevés de LDL cholestérol, est responsable d’un risque précoce de complications cardiovasculaires. Actuellement, des outils diagnostiques, des traitements efficaces et des remboursements préférentiels donnent aux médecins belges les moyens pour réaliser le diagnostic précoce et le traitement intense nécessaire pour enrayer le pronostic dramatique de cette maladie.

Mots-clés

Hypercholestérolémie familiale, maladies cardiovasculaires, prévention cardiovasculaire, lipoprotéines, LDL cholestérol, génétique, athérosclérose

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Médecine Interne

Dorsalgies atypiques associées à une granulomatose avec...
Alexandre Jacquerie ¹, Elodie Georges¹, Charlotte Van Ende², Gabriela Migali², Benoit Ghaye³, Michel Lambert¹ Avril 2017

Nous rapportons le cas d’une patiente de 43 ans se présentant pour des dorsalgies atypiques causées par une masse pseudo-tumorale paravértébrale confirmée à la biopsie, présentation rare de granulomatose avec polyangéite (GPA).

Mots-clés

Dorsalgies, masse pseudo-tumorale, lésion de la colonne vertébrale thoracique, granulomatose avec polyangéite

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Médecine Interne

Prophylaxie en cas d’exposition non professionnelle au virus...
Jean-Cyr Yombi Septembre 2015

L’infection par le virus de l’immunodéficience (VIH) demeure un problème de santé publique dans le monde. Les jeunes adultes sont ceux qui paient le tribu le plus lourd à l’épidémie du VIH, 40% de nouveaux cas sont recensés dans la tranche d’âge de 15 à 24 ans, c’est-à-dire celle la plus sexuellement active. Il existe quatre opportunités de prévention de l'infection par le VIH. La prophylaxie post-exposition (PEP) par l’administration d’un traitement anti-rétroviral se situe dans la phase de prévention chez les patients exposés en situation post-coïtale. La probabilité de transmission du VIH dépend du type d’exposition, de l’état d’infectivité de la source, de la susceptibilité de la personne ayant été exposée. Le risque pour un individu d’acquérir le VIH après un accident d’exposition peut être calculé en multipliant le risque que la personne source soit VIH positive par le risque lié à l’exposition. La prophylaxie est recommandée lorsque le risque de transmission est supérieur à 1/1000 et est à considérer lorsque le risque est compris entre 1/1000 et 1/10 000. Lorsque le risque de transmission est inférieur à 1/10 000, la prophylaxie n’est pas recommandée. La plupart des lignes de conduites récentes recommandent 2 inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (NRTI) associés soit à un inhibiteur de l’intégrase (INI), soit un inhibiteur de protéase boosté par le Ritonavir (IP/r) .Le traitement est initié idéalement 24h et au plus tard 72h post-exposition et dure 28 jours. Un contrôle de sérologie VIH est réalisé à huit semaines avec un test sanguin de 4ème génération. Enfin lors du suivi des conseils sur les moyens de prévention du VIH seront prodigués.

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Médecine Interne

Et si la santé nous invitait à danser ?
Olivier S. Descamps1, Caroline Daumerie2, Sylvie Bourgeois3, Elise Batsele4 Septembre 2016

La danse est une activité agréable et simple, que l’on peut pratiquer en solo, en duo ou en groupe. De nombreuses études suggèrent déjà les bénéfices de la danse en matière de santé cardiovasculaire, neurologique et mentale. Elle s’accompagne d’un taux plus élevé d’adhésion, comparativement à des programmes conventionnels d’activité physique. L’implémentation de cette activité, non seulement individuellement pour promouvoir la bonne santé et le bien-être de chacun mais aussi dans le cadre de programmes de prévention, de réadaptation et de traitement de certaines maladies mériterait certainement d’être plus fortement encouragée.

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Médecine Interne

ZIKA VIRUS : LE POINT
J.C. Yombi, U.N. Olinga Avril 2016

En février 2016, l’organisation mondiale de la santé (OMS) déclare l’épidémie à Zika virus comme une urgence de santé publique mondiale. L’épidémie sévit dans plus de 30 pays dans le continent américain, les îles du pacifiques et dans plusieurs autres pays disséminés dans le monde. Le Zika virus est un virus de la famille des flaviviridae, comme la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya, l’encéphalite japonaise et le West Nile virus. Il est transmis par un moustique de la famille des Aedes, le plus souvent aegypti ou albopictus. D’autres familles de moustiques tels l’Anophèle et le Culex pourraient transmettre le Zika virus. Habituellement les symptômes sont mineurs à modérés tels que de la fièvre, une conjonctivite bilatérale non purulente, un rash parfois prurigineux, des arthralgies.

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Médecine Interne

L’HIPPOCRATISME DIGITAL ET L’OSTÉOARTHROPATHIE HYPERTROPHIQUE...
S. Degrève, X. Vandemergel Avril 2016

L’Hippocratisme digital doit son nom à Hippocrate qui rapporta une observation chez un patient souffrant probablement d’un empyème il y a plus de 2500 ans. Ce signe clinique peut se présenter seul ou être associé à l’ostéoarthropathie hypertrophique caractérisée par l’existence d’appositions périostées le long des os longs, parfois accompagnées d’arthrites et plus rarement par un épaississement du tissu cutané. De nombreuses pathologies ont été associées à ces entités.

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