Endocrinologie et Nutrition

Syndrome de Cushing secondaire à une sécrétion ectopique d...
Anne Dysseleer (1), Dominique Maiter (2) Janvier 2019

Un phéochromocytome est une cause exceptionnelle de syndrome de Cushing (< 0,5% des cas) par sécrétion ectopique d’ACTH. Cette entité pose de réelles difficultés tant sur le plan diagnostique que thérapeutique. Le cas décrit va nous permettre d’illustrer la nécessité de réaliser un bilan endocrinologique détaillé face à tout incidentalome surrénalien, en particulier lorsque le patient présente des symptômes et signes cliniques évocateurs d’une possible hypersécrétion hormonale. Nous montrerons également que lorsqu’il est lié à une sécrétion ectopique d’ACTH, le syndrome de Cushing présente quelques caractéristiques particulières, par rapport à la maladie de Cushing hypophysaire, plus fréquente. De plus, une revue de la littérature concernant le syndrome de Cushing sur sécrétion ectopique par un phéochromocytome a été réalisée.

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Endocrinologie et Nutrition

Prise en charge du diabète gestationnel en 2016 : une revue de...
N. Pirson, D. Maiter, O. Alexopoulou Décembre 2016

Le diabète gestationnel est une intolérance glucidique mise en évidence pour la première fois durant la grossesse. La prévalence de cette pathologie est très variable mais est en majoration, partout dans le monde, en relation avec l’épidémie d’obésité et de diabète. La physiopathologie du diabète gestationnel est similaire à celle du diabète de type 2 et fait intervenir une majoration de la résistance à l’insuline et par la suite un déficit de la fonction pancréatique β. Si les complications du diabète gestationnel sont bien connues, les critères de dépistage ne font pas encore l’objet d’un consensus universel. La pierre angulaire du traitement reste les mesures hygiéno-diététiques, avec recours à l’insulinothérapie en cas d’échec. Enfin, un suivi des patientes en post partum est indispensable vu le haut risque d’apparition d’un diabète dans le futur.

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Endocrinologie et Nutrition

Le liraglutide 3 mg (Saxenda®) : un nouveau médicament de l...
J.P. Thissen Septembre 2015

Le Liraglutide, un analogue du Glucagon-Like Peptide (GLP)-1, prescrit jusqu’à présent dans le diabète sucré de type 2 (0.6-1.8 mg/jour - Victoza®) est désormais disponible pour le traitement de l’excès de poids (3 mg/jour - Saxenda®). En effet, outre ses propriétés insulinostimulantes responsables de son effet anti-hyperglycémiant, il exerce une action anorexigène qui favorise la perte pondérale. Le Liraglutide 3 mg est indiqué dans le traitement de l’obésité (IMC > 30 kg/m2) ou de la surcharge pondérale (IMC > 27 kg/m2) avec au moins une comorbidité. Sa place dans le traitement de l’obésité, particulièrement à long terme, devra être précisée.

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Endocrinologie et Nutrition

PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE COMPLEXE D’UN ADÉNOME...
Ch. Doalto, D. Maiter Mars 2016

L’hyperparathyroïdie primaire est une pathologie endocrinienne fréquente, s’expliquant dans la majorité des cas par la présence d’un adénome parathyroïdien, localisé dans la région cervicale. Nous rapportons le cas d’une patiente présentant une hyperparathyroïdie primaire récidivante due à un adénome parathyroïdien intra-médiastinal situé au voisinage du thymus. La localisation de l’adénome ainsi que sa prise en charge ont été laborieuses. C’est pourquoi nous avons revu les critères diagnostiques et l’approche thérapeutique de l’hyperparathyroïdie primaire à la lumière de la littérature. Après de multiples interventions conduisant à la résection des quatre glandes parathyroïdes en position cervicale puis de l’adénome parathyroïdien ectopique, la patiente a développé une hypocalcémie post-opératoire difficile à contrôler.

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Endocrinologie et Nutrition

LE DULAGLUTIDE (TRULICITY®) EST UN NOUVEL ANALOGUE DU GLP-1 À...
M. Buysschaert Mars 2016

Les analogues du GLP-1 occupent aujourd’hui une place importante dans le traitement du diabète de type 2, sachant leurs effets glycémiques et extraglycémiques. Le dulaglutide (Trulicity®) est un nouvel analogue à longue durée d’action à injecter une fois par semaine à la dose de 1.5 (ou 0.75) mg. L’objectif de l’article est de revoir les résultats, en particulier du programme AWARD, et de discuter la place de ce médicament dans l’algorithme thérapeutique moderne.

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