La myocardite réactionnelle au vaccin contre la COVID-19 a progressivement été observée durant la campagne de vaccination massive de la population. Elle suit le plus souvent la deuxième dose, survient endéans les 5 jours après l’injection du vaccin et touche davantage les individus jeunes de sexe masculin.
Son incidence est rare et la présentation clinique est le plus souvent légère, le taux de mortalité étant extrêmement faible, l’évolution est généralement favorable, sans séquelle à long terme. Bien que les mécanismes physiopathologiques en cause ne soient pas tout à fait élucidés à ce jour, plusieurs hypothèses ont été avancées. Enfin, le risque faible de myocardite post-vaccinale est à mettre en balance avec les bénéfices de santé publique indéniables du vaccin comparé aux risques de complication sévère inhérents à l’infection par la COVID-19 elle-même.