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Urgences

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Syndrome du choc toxique menstruel chez une jeune patiente
Diane Elate-Lea1, Florence Dive2, Frédéric Feye3 Décembre 2021

Une jeune patiente de 20 ans, sans comorbidité, est admise dans le service des urgences en état de choc. Initialement, un diagnostic de choc septique à point de départ urinaire est posé. La patiente présente un tableau de douleurs abdominales associées à une leucocyturie et à un antécédent récent de cystite non traitée. Admise dans le service des soins intensifs, la patiente signale avoir gardé la veille de son admission aux urgences, un tampon vaginal durant plus de 24 heures pour ses menstruations en cours. Le diagnostic de syndrome du choc toxique menstruel (SCT) est posé. Une antibiothérapie par flucloxacilline et clindamycine par voie intraveineuse est alors initiée.

La présentation de ce cas a pour but d’illustrer les différentes étapes qui ont mené à ce diagnostic rare, l’importance d’une anamnèse approfondie, ainsi que le traitement.

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La kétamine en médecine d'urgence : une molécule ancienne...
Vanessa Bellemans, Caroline Declerfayt, Jean-Marie Jacques Juillet 2021

La kétamine est une drogue ancienne (premières utilisations dans les années 60 en anesthésie) mais très particulière : elle est hypnotique, amnésiante, bronchodilatatrice, antidépressive et analgésique, le tout avec un profil d’utilisation sûr. Elle préserve les réflexes de protection des voies aériennes ainsi que la fonction respiratoire, assure une stabilité hémodynamique et a une activité sympathique majorée. Ces propriétés en font une molécule idéale pour la gestion des patients en état critique. En salle d’urgence, elle a déjà une place pour l’aide à l’intubation, la sédation et l’antalgie. Récemment, ses indications se sont étendues à la psychiatrie ainsi qu’à la neurologie.

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Les ‘NSP’- nouvelles substances psychoactives Tableaux...
Alexandra Serpe, Mathieu Bonnet, Germain Laubier, Magdalini Polikipis, Marie Belleflamme Mai 2021

Ces vingt dernières années, de ‘Nouvelles Substances Psychoactives – NSP’ sont apparues sur le marché européen de la drogue et leur consommation tend à croître dans la population. Le groupe des ‘NSP‘ comprend des drogues synthétiques, modifiées chimiquement à partir des drogues ‘classiques’ : héroïne, cannabis, cocaïne, amphétamine. Elles peuvent agir simultanément sur différentes catégories de récepteurs et induire ainsi des tableaux cliniques complexes.

La prise en charge de ces intoxications repose sur l’adage ‘traiter le patient, non le poison’, et est principalement symptomatique compte tenu de l’absence de test diagnostique spécifique et rapide, et de l’absence d’antidotes. L’identification de l’intoxication, l’évaluation clinique et paraclinique et l'évolution du patient guident les traitements.

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Urgences: actualités
D. Douillet, M. Hachez, A-C. Dekeister, M. Thoma, C. Grégoire, L. Levenbergh, R.Cre n, F. Dupriez, B. Rodrigues de Castro, .B. Germeau, C. Steinier, A.Penaloza Avril 2021

Le service des urgences accueille chaque année plus de 75000 patients, chaque jour plusieurs d’entre eux sont hospitalisés. De part la transversalité de notre spécialité, le service des urgences est en permanente collaboration avec nos confrères des autres services. Le très large éventail de pathologies et de leur caractère aigu associés à la spécificité de leurs prises en charge, font du service des urgences un terrain propice à la recherche, à l’innovation et à la collaboration. Cet article vous en expose un échantillon dans cinq thématiques très différentes :

• La pandémie à SARS-CoV-2 a bouleversé notre gestion des flux et entraîné une augmentation des demandes de lits d'hospitalisation depuis les urgences. La règle HOME-CoV a été développée pour identifier un sous-groupe de patients à faible risque d’évolution défavorable pouvant être traités à domicile en toute sécurité.

• La prise en charge multidisciplinaire du patient traumatisé est un enjeu majeur de par l’atteinte multisystémique potentielle de la victime. La réalisation et implementation de protocoles de prises en charge préétablis ont demontrés une amélioration significative de la survie et du pronostic des patients. Cette demarche au sein de notre service a permis l’obtention récente d’une certification internationale en tant que Trauma Center Suprarégional.

• La gestion de la douleur est une thématique quotidienne dans un service d’urgence, elle peut également se poser dans les situations d’urgences de masse. La littérature récente s’est beaucoup intéressée à la place dans l’arsenal analgésique des urgences, d’une ancienne molécule quelque peu oubliée : le méthoxyflurane (Penthrox®).

• L’Echographie Clinique de Médicine d’Urgence (ECMU) diffère largement par ses objectifs de l’échographie structurelle du radiologue, écartant toute concurrence entre les 2 techniques. L’ECMU a démontrée sa fiabilité pour étayer un diagnostic différentiel, son intérêt pour guider une procédure invasive, le choix de l’examen complémentaire ou du traitement le plus approprié. Ceci passe par l’organisation d’un enseignement de qualité répondant aux critères internationaux.

• Les recherches récentes sur l’embolie pulmonaire (EP) visent essentiellemet à dimimuer le recours à l’imagerie. La prévalence d’EP parmi une population suspecte ayant largememt diminuée, un grand nombre d’examens pourraient être evité. Le score 4PEPS intègre, en un score unique, plusieurs méthodes d’évaluation de la probabilite clinique (PC), proposant une démarche diagnostique à 4 niveaux de PC et une diminution substancielle du nombre de scanners.

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Hépatite aiguë sur consommation de cocaïne : vignette clinique...
Barbara Gauchet (1), Véronique Gerard (2), Hadrien Fourneau (3) Janvier 2021

Nous exposons le cas d’un jeune patient admis en salle d’urgence pour hépatite aiguë toxique consécutive à la prise de cocaïne par voie nasale. La consommation de cocaïne peut entraîner de nombreuses complications aiguës, notamment hépatiques. Cette dernière est rarissime lorsqu’elle survient de manière isolée, sans autre atteinte systémique.

Nous détaillons l’affection d’un point de vue clinique et biologique ainsi que son évolution.

A partir des données de la littérature, nous tentons d’expliciter les effets hépatotoxiques de la cocaïne et leurs présentations cliniques, biologiques et histologiques. Nous reprenons les recommandations relatives à la prise en charge de tels effets et de leurs complications.

Le diagnostic étiologique ne fut pas simple à poser. Ce cas clinique nous a permis d’approfondir le diagnostic différentiel de l’hépatite aiguë. Il a également attiré notre attention sur l’importance cruciale d’une anamnèse minutieuse en salle d’urgence.

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Intérêt de la protéine S100β dans la prise en charge du...
Flore Tuyumbu MD (1), Andréa Penaloza MD, PhD (2), Said Hachimi-Idrissi MD, PhD (3) Juin 2018

La protéine S100β (P S100β) a suscité beaucoup d’intérêt dans le pronostic neurologique après un arrêt cardiaque ou un accident vasculaire cérébral mais c’est dans la prise en charge du traumatisme crânien mineur aux urgences que le dosage de la P S100β s’est démarqué. Les études mettent en avant son utilité potentielle pour l’exclusion de lésions neurologiques, permettant d’identifier des patients à faibles risques chez qui le scanner cérébral pourrait être évité, avec une relativement bonne sensibilité (IC: 50-100%). Ce dosage permettrait de conforter le diagnostic du clinicien en particulier chez les patients où l’examen neurologique est peu fiable.

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UTILISATION DE LA VOIE INTRANASALE EN MÉDECINE D’URGENCE
J.-M. Jacques Avril 2016

L’utilisation de la voie intranasale (IN) pour l’administration des médicaments n’est pas neuve mais encore peu utilisée dans notre pays. La voie IN s’avère un moyen d’accès confortable, aisé et rapide pour l’administration de médicaments, même en situation d’urgence et plus particulièrement pour les patients pédiatriques, avec une efficacité souvent comparable à la voie intraveineuse. La voie IN devient une nouvelle option pour l’urgentiste, pour réaliser une analgésie par opiacés, obtenir une sédation avant procédure par du midazolam ou permettre l’arrêt d’une crise comitiale par une benzodiazépine ou encore antagoniser un surdosage en morphine par la naloxone.

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